Comment acheter un bien immobilier au Japon ?
Malgré la complexité des lois et le marché difficile, le processus d’achat d’une propriété au Japon est assez simple. Les étrangers peuvent acheter, vendre ou posséder des biens immobiliers au Japon à vie. Ces biens peuvent bien-sûr être acquis comme résidences privées, locatifs ou pour d’autres activités. Il n’y a pas non plus de restriction à l’acquisition de biens immobiliers et ceux-ci peuvent bien sûr être légués en héritage. Cet article présente les grandes lignes du processus d’acquisition.
Processus d’acquisition
Pour commencer officiellement à négocier l’achat d’une propriété, il faut soumettre une demande d’achat au vendeur. Ce document exposera les conditions et servira de base officielle pour le reste du processus. Ensuite, ce sera le passage en revue des détails spécifiques de l’achat avec un agent autorisé (généralement l’agent immobilier propre à soi). S’il est impossible d’être représenté par son agent immobilier, il faut prendre rendez-vous avec l’agent immobilier du vendeur. Une fois les détails réglés, il faut fixer une date pour la signature du contrat. À ce moment-là, un acompte de 10 % au vendeur et les commissions appropriées à l’agent immobilier sont versés. C’est après cela qu’il serait possible d’apposer son incan (un tampon encreur officiel qui fait office de signature) sur le contrat pour conclure la transaction.
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Au cas où vous aurez besoin d’un prêt hypothécaire, il faut le faire après avoir signé le contrat. Le prêt hypothécaire doit être approuvé avant la date limite du contrat. Il faut souligner qu’au Japon, obtenir un prêt hypothécaire ne se passe pas comme une lettre à la poste. Du coup, il faut mentionner dans le contrat au cas où le prêt hypothécaire n’est pas assuré. Avec l’hypothèque et l’acte de cession en main, se rendre chez un shiho shoshi (spécialiste juridique). Il enregistrera la propriété et les frais d’enregistrement nécessaires seront payés. Si vous êtes représenté par un avocat spécialisé dans les transactions immobilières au moment de la transaction, il fera probablement les démarches pour vous. Dès que le bien est enregistré, les clés du bien avec le titre de propriété vous seront remies.
Honoraires pour les transactions immobilières
Outre la caution et la commission, il faut payer un droit de timbre sur toutes ses transactions immobilières au Japon. Le montant varie selon le bien et la transaction. Plus la transaction est complexe, plus le bien est cher et plus le droit de timbre est élevé. Si le shiho shoshi prépare l’exécution, il faut lui payer un droit de timbre de cent mille yens ou plus. Enfin, il faut payer l’assurance de son bien et la taxe d’acquisition immobilière. C’est le gouvernement qui définit le montant de l’assurance.
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