Comment la Bretagne se positionne-t-elle dans l’économie française ?
La Bretagne occupe une place significative au sein de l’économie française grâce à sa diversité industrielle, son secteur agricole dynamique, son attrait touristique et son potentiel maritime. En tant que région située à l’extrémité ouest de la France, la Bretagne a su développer des atouts économiques qui lui permettent de contribuer de manière significative à l’économie nationale. Quelle est la situation économique de la Bretagne en 2023 ? Cet article vous fait le bilan !
Plan de l'article
Baisse importante dans le domaine de la construction
La région de Bretagne a globalement maintenu sa résistance au niveau industriel au cours du premier semestre, à l’exception des segments laitier et de la viande dans le secteur agroalimentaire. Bien que le secteur des services maintienne sa vitalité, les taux d’augmentation des prix ralentissent et des signes de pression sur la trésorerie commencent à émerger, notamment dans le domaine de l’ingénierie. Les perspectives pour le secteur des travaux publics restent à la hausse jusqu’à la fin de l’année en raison de la révision de multiples réseaux de canalisations, du déploiement de la fibre optique et de l’installation d’infrastructures énergétiques telles que les prises électriques.
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Ralentissement des embauches
En matière d’emploi, bien que 50% des entreprises bretonnes interrogées par la Banque de France signalent toujours des difficultés de recrutement, ce chiffre est en recul par rapport à l’année précédente. La croissance de l’emploi salarié devrait continuer à ralentir dans les mois à venir, néanmoins, la Bretagne maintient l’un des taux de chômage les plus bas parmi les régions françaises, à 5,7%, se classant juste derrière les Pays de la Loire à 5,6%, contre 7,1 % en France.
Augmentation des taux d’intérêt
Au cours du premier semestre, l’activité des entreprises ainsi que la consommation des ménages ont été impactées par l’inflation. Néanmoins, les dirigeants d’entreprise affichent une plus grande confiance pour la fin de l’année à venir. Les perspectives économiques régionales annoncent une croissance propice à la stimulation de l’investissement et de l’emploi.
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Dans cet environnement globalement rassurant, deux secteurs connaissent des difficultés. Le commerce de détail, principalement dans les zones urbaines, subit les conséquences d’un contexte social qui a ralenti son activité. En parallèle, le secteur de la construction est confronté à l’augmentation des coûts des matériaux ainsi qu’à la hausse des taux d’intérêt, ce qui complique l’accès au crédit immobilier pour les primo-accédants.
La relocalisation : un objectif clé pour les entreprises
Une autre note positive réside dans le fait que 8 entreprises bretonnes sur 10, questionnées, expriment leur faveur envers la relocalisation de certaines de leurs acquisitions. Pour Jean-Pierre Rivery, leurs motivations sont variées. Elles souhaitent soutenir la production nationale, réduire l’empreinte carbone de leurs activités, ainsi que les délais de livraison, tout en bénéficiant d’avantages financiers. Une prise de conscience tangible émerge au sein des entreprises, qu’elles soient petites ou grandes, concernant la nécessité de décarboner leurs opérations. Jean-Pierre Rivery conclut en notant que c’est une excellente nouvelle pour l’économie de la Bretagne.
Quelques chiffres clés
- 1ère région agricole française pour la production et la transformation de viande. Elle assure également 40% de la production nationale d’aliments pour animaux de fermes.
- 1re région de pêche de France en tonnage
- (96 900 tonnes) et en valeur des pêches débarquées (313 millions d’euros).
- L’agroalimentaire est le 1er secteur industriel régional (1/3 des emplois industriels). 12% des emplois de l’agroalimentaire français sont concentrés en Bretagne.
- La construction navale constitue la 4e force industrielle en Bretagne. Ce secteur est en pleine expansion.